François XAVIER


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MAHMOUD DARWICH ET LA NOUVELLE ANDALOUSIE
Redonner sa langue à la terre de Palestine

La première étude en langue française
sur la vie et l’œuvre de Mahmoud Darwich

D’un côté Ariel Sharon et sa politique de fer, de l’autre l’appel de Kofi Annan à Durban (Afrique du Sud : 31 août – 7 septembre 2001), lors de la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée, pour dénoncer les excès du Sionisme, accusé d’être une idéologie raciste à l’encore des Palestiniens.
L’actualité au Proche Orient atteint ces dernières semaines le paroxysme de la violence et démontre que la politique actuelle n’aboutit à rien de tangible dans la construction de la paix.

Et si le salut était dans la poésie ?



A Paris, le 3 décembre 2001,
Mahmoud Darwich reçoit le livre
lors d'une entrevue
avec François Xavier


nouvelle édition 2002

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Mahmoud Darwich est poète. Il est aussi palestinien.
Arraché à sa terre à l’âge de 6 ans, il fut ballotté dans la tourmente politique et la guerre de libération. Porte-parole malgré lui de tout un peuple, Darwich enfourcha le cheval de la diatribe et guerroya avec les mots. Ses premiers textes furent associés à la Cause, sans toujours y avoir été préparés. Lui, si exilé, déjà, en son fort intérieur, n’aspirant qu’à chasser la muse, a été aspiré par la tornade OLP. A tel point que l’un de ses poèmes " mit le feu " à la Knesset et créa un incident diplomatique.
Éternel exilé, du Caire à Beyrouth, de Paris à Tunis, puis Amman, Darwich cherchait à ne parler que d’amour alors que la mort frappait à sa porte tous les jours. Bravant la peur et les interdits, il délivra son message aux quatre coins de monde, offrant ainsi une autre approche que la seule revendication politique. Il participa à mieux faire connaître son pays, sa langue, sa culture, son peuple.
Avec la naissance de l’Autorité palestinienne il prit du recul avec l’action politique tout en restant fermement engagé contre les processus visant à brader sa terre… las !
Depuis quelques années il s’est retourné vers ses premières inclinations : le poème d’amour traditionnel. Laissant le temps au temps et la terre à la poussière, il semble avoir effectué dans ce virage littéraire un travail sur lui même qu’il aspirait tant mais que les événements ne lui permettaient pas.

François Xavier
, en tant que poète et méditerranéen, perçoit sans doute mieux que quiconque la perspective qui se dresse face à l’œuvre complexe de Mahmoud Darwich. Car celle-ci est double.
Militante et nationaliste, fervente et singulière, tout d’abord, même si Darwich s’en défend : ses textes ont été interprétés, chantés par des millions d’arabes dans le monde comme le symbole de la liberté, de la révolution ; et paradoxalement il s’est toujours tenu en retrait du processus de paix, voulant garder sa voix libre et refusant tout compromis lorsqu’il s’agissait de sa terre.
Mais il y a aussi les écrits au lyrisme épique qui narrent des histoires simples d’hommes et de femmes, d’oliviers et de rochers, de soleil et de mer. Dans la plus pure tradition arabe anté-islamique, baignée de cette lumière méditerranéenne, Darwich cherche au fond de son cœur et puise dans le terreau de cette culture humaniste, dans ce creuset de nos civilisations (de Sophocle à Imru’ al-Qays, sans oublier l’épisode andalou qui hante toujours la philosophie arabe) l’inspiration, fille volage et rebelle, qui vient ponctuer de sa sublime beauté les vers de l’ode à l’amour entre les hommes.

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